Une première pilule de troisième génération remboursée à la rentrée
Lors d’un discours sur la santé des femmes, Roselyne Bachelot a annoncé vendredi qu’une première pilule de troisième génération sera bientôt remboursée. Pour la première fois, un laboratoire, Schering-Plough, a baissé ses prix et déposé un dossier de demande de remboursement, qui a été accepté par la Commission de transparence. La procédure devrait aboutir à la rentrée.
« Le dossier de demande de remboursement d’une première pilule de troisième génération est passé en commission de transparence en mai et son lancement est prévu pour la rentrée », a annoncée la ministre de la Santé qui souhaite mettre en place « toute action permettant de diversifier l’accès à toutes les formes de contraception ».
Les pilules de troisième génération, beaucoup plus chères (50 euros pour trois mois) que celles de seconde génération, mais moins dosées, « n’améliorent pas le service rendu » par rapport aux pilules antérieures, a indiqué la ministre. Jusqu’alors, elles n’étaient donc pas remboursées. Mais, pour la première fois, un laboratoire, Schering-Plough, a baissé ses prix et déposé un dossier de demande de remboursement, qui a été accepté par la Commission de transparence. La procédure devrait aboutir à la rentrée.
Selon le ministère de la santé, « les pilules de troisième génération non remboursables représentent environ 50 % en volume des contraceptifs oraux utilisés ».