Unicancer et AstraZeneca France annoncent un troisième partenariat dans le cancer du poumon
Unicancer et AstraZeneca ont annoncé la signature d’un partenariat pour la mise en place d’une plateforme ESME Cancer broncho-pulmonaire (CBP). L’objectif est d’évaluer l’impact des nouvelles thérapies dans le cancer du poumon, à partir des données de prise en charge thérapeutique des patients traités depuis 2015, pour un cancer du poumon à un stade avancé ou métastatique. Poursuivant les deux premières collaborations dans le cancer du sein métastatique puis de l’ovaire, ce troisième partenariat est conclu pour une période de 7 ans.
La plateforme ESME Cancer broncho-pulmonaire a pour principal objectif de décrire l’impact des nouvelles thérapies (notamment les immunothérapies) sur l’évolution de la prise en charge thérapeutique du cancer du poumon à partir de données disponibles dans 36 établissements référents et spécialisés dans la prise en charge du cancer broncho-pulmonaire (Centres de Lutte Contre le Cancer (CLCC), Hospitalo-Universitaires (CHU), Hospitaliers (CH) et des établissements privés.
S’appuyant sur des experts référents dans le domaine pour constituer la plateforme, le premier recueil de données a commencé en octobre et rassemblera les données de plus de 4 000 patients dès janvier 2018 ; deux autres recueils de données sont d’ores et déjà programmés pour 2018 et 2019 à partir desquels il pourra notamment y être décrit l’impact réel des immunothérapies sur l’évolution de la maladie. Prévu pour 7 ans, ce partenariat permettra à terme de centraliser les données de 26 000 patients atteints du cancer du poumon.
Des premiers résultats dans le cancer du sein métastatique et bientôt dans le cancer de l’ovaire
La collaboration entre AstraZeneca France et UNICANCER sur les différentes plateformes ESME a commencé en 2016 dans le cancer du sein métastatique. Les premiers résultats ont permis de décrire les caractéristiques et les différentes stratégies de soin de plus de 16 000 patientes, dont plus de 12 000 positives aux récepteurs hormonaux.
La première phase de centralisation des données dans le cancer de l’ovaire est en cours de finalisation ; elle a permis de rassembler à ce jour les données de plus de 5 000 patientes. La première analyse vise à évaluer la prise en charge thérapeutique de ces patientes en fonction du statut mutationnel BRCA et de l’arrivée des inhibiteurs de PARP dans cette indication. Depuis la première collaboration, ce sont au total près de 13 M€ qui ont été investis par AstraZeneca France dans les différentes plateformes ESME.
Une visibilité sur les pratiques et modalités de prise en charge
« Les plateformes ESME sont un dispositif unique en son genre et très précieux pour nous, industriels. Grâce à celles-ci, nous avons une visibilité sur les pratiques et les modalités de prise en charge des patients français atteints de cancer ; elles viennent utilement compléter les données dont nous disposons dans le cadre de nos propres études cliniques, commente le Dr Nathalie Varoqueaux, directrice médicale d’AstraZeneca France. Au regard de l’investissement des centres collecteurs et de la pertinence de l’approche scientifique, notre engagement s’inscrit sur le long terme et dans le respect de l’indépendance scientifique. »
« Pour chaque pathologie ou domaine thérapeutique, ESME s’appuie sur des données anonymisées, exhaustives, contrôlées et indépendantes. Celles-ci sont par ailleurs documentées par les professionnels de santé. Ce programme permet donc de générer des connaissances complémentaires de celles issues des essais cliniques randomisés. Son mode de gouvernance est transparent, indépendant et il s’appuie sur un comité scientifique constitué d’experts cliniciens, méthodologistes, statisticiens, d’un comité déontologique et de plus de 100 experts nationaux dans les pathologies concernées. Cette initiative de centralisation de données, à large échelle, permettra grâce à une méthodologie des plus rigoureuses, une meilleure prise en compte par la communauté scientifique et les pouvoirs publics des résultats obtenus », assure Christian Cailliot, directeur de la R&D Unicancer.
Source : AstraZeneca France / UNICANCER