VIH/SIDA : Theradiag renforce son programme de développement microARN
Theradiag, société spécialisée dans le diagnostic in vitro et le théranostic, a annoncé avoir signé, via sa filiale Prestizia, deux accords de collaboration avec les équipes du CNRS / Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier et l’Université 2 de Montpellier pour le développement de tests théranostics dans le VIH/SIDA.
« Grâce au renforcement de notre collaboration avec le CNRS sur les microARN, et désormais sur les lncRNAs, Theradiag se situe à la pointe de la recherche et du développement de nouveaux outils de diagnostic et de monitoring des traitements dans le VIH/SIDA » commente Odile Prigneau, Directrice Générale de Prestizia.
Le premier accord a pour objet la mise en œuvre de deux des quatre projets théranostics prévus dans le cadre du projet OSEO ISI CaReNA initié en 2013 entre Theradiag, Splicos et le CNRS : un test de suivi du traitement anti-VIH développé par Splicos (SPL-464), et un test de pronostic et monitoring de l’infection par le VIH/SIDA.
Par cet accord, le CNRS apportera à Theradiag un soutien scientifique et matériel dans l’identification de signatures microARN, les validations techniques et les analyses biologiques et statistiques notamment.
Le second accord concerne l’extension de la collaboration entre Prestizia et le CNRS sur le tropisme du VIH/SIDA à un nouveau programme de recherche basé sur les long non-coding RNAs (ou lncRNAs, une autre famille d’ARN non codants). De manière similaire aux microARN, les signatures lncRNA pourraient être utilisées dans le développement de nouveaux outils de diagnostic, pronostic et de suivi thérapeutique du SIDA, notamment pour déterminer la charge virale et le tropisme du VIH (CXCR4 ou CCR5). L’objectif du partenariat avec le CNRS sera de déterminer l’intérêt scientifique, clinique et industriel de ces nouveaux biomarqueurs encore très peu explorés dans le domaine de la recherche appliquée. La mise sur le marché du premier test de tropisme du SIDA grâce aux microARN est prévue à l’horizon 2015.
« Notre stratégie théranostique s’applique également à d’autres domaines thérapeutiques très importants comme le cancer grâce à notre programme de développement sur le cancer du rectum initié courant 2013 et le suivi des biothérapies dans les maladies inflammatoires chroniques via la commercialisation depuis deux ans de la gamme complète LISA TRACKER. Les marchés potentiels de nos kits théranostics sont immenses, puisqu’ils représentent plus de 80 millions de dollars sur le segment des traitements anti-CCR5 dans le VIH/SIDA, et plus de 300 millions de dollars dans les maladies auto-immunes[1] » conclut Michel Finance, Directeur Général de Theradiag.
En juin 2013, Theradiag a ouvert un laboratoire dédié à la recherche appliquée pour le développement de tests basés sur les microARN au sein de l’incubateur Cap Alpha à Montpellier, où la société emploie aujourd’hui 4 collaborateurs.
Source : Theradiag